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Ma première Spartan Race

Je voudrais partager avec vous un défi que je me suis lancé pour la première fois en 2017: Participer à une spartan race!

Et la première réaction de mes proches: « c’est quoi une Spaatan riiiice? »

Une « spartan race » c’est une course d’obstacles, l’épreuve à laquelle je me suis inscrite: le SPRINT, consistait à parcourir 8 kms en courant et en franchissant 25 obstacles. Ces obstacles peuvent être des murs à franchir, des sacs de sables à porter d’un point A à B, des fosses de boue ou des cordes à grimper…

Avant de vous donner mes impressions au départ de la course, j’aimerais vous raconter comment tout a commencé, quand j’ai décidé de m’inscrire.

Je crois que toutes les conditions étaient réunies: une envie de challenge, un objectif pour mon entraînement, un partenaire de course, et surtout, la compétition me manquait énormément !

En tant qu’ancienne athlète, je n’ai pas oublié les veilles de compétitions, la préparation soigneuse des affaires, le choix minutieux des tenues et surtout le suspens de savoir comment je vais me sentir aux premières foulées, est ce que je vais résister à la fatigue, est ce que je me suis bien préparée, cette sensation au départ de la course… bref, j’avais besoin de me tester, de voir où j’en étais, je voulais du fun, du challenge et surtout du nouveau.

Mi septembre 2016, je me donc suis inscrite pour la Spartan Race de San Diego. Date de l’échéance : 29 janvier 2017.

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Pas de temps à perdre, car en travaillant 6 jours et demi sur 7, je savais déjà que le défi serait de tenir le rythme des entraînements. Alors vous allez me dire: « pas besoin de t’entraîner tu fais du sport tout le temps » je vous répond « FAUX! je FAIS FAIRE du sport tout le temps ».

En prenant un peu de recul sur mon planning je me suis aperçue que je ne faisais que 5 marches nordiques par semaines, une séance de yoga tous les 15 jours et de la natation 3 fois par semaine. Lorsque je donne mes cours de coaching à domicile ou en petit groupe, je suis dédiée à mes clients et je ne « travaille » pas pour moi.

Il a donc fallu faire un peu de place pour intégrer des séances plus spécifiques, de la condition physique principalement et un peu de course a pied (même si ce n’est pas ce que je préfère, c’était 70% de l’épreuve que je préparais). J’ai donc remplacé mes 3 séances de natation par un autre type d’entraînement.

Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai décidé de m’inscrire dans une salle de CrossFit, je voulais progresser dans un groupe car le fait d’être entourée d’autres athlètes me motive à repousser mes limites. J’ai suivi 2 fois par semaine les cours de « conditioning », car j’étais intéressée par les entraînements les plus cardio. Et j’ai rajouté une séance de course à pied par semaine. Pour être plus efficace en un temps réduit, je m’entrainais sur un parcours avec du dénivelé, et je plaçais des accélérations volontaires sur les zones de plat. Une sorte d'entraînement aménagé en fractionné pour les connaisseurs.

Je vous mentirais si je vous disais que pendant les 15 semaines j’ai suivi à la lettre mon programme. Certaines semaines j’avais des changements de planning dûs à mes clients, d’autres je me sentais épuisée par les nombreuses heures de voitures que je fais dans la semaine (4h par jour en moyenne), et puis je suis partie une semaine en vacances et deux semaines en France pour les fêtes... Ce que je peux vous assurer, c’est que je n’ai jamais perdu de vue le 29 janvier 2017. Alors j’ai soigné mon sommeil pour faire des entraînements de qualité, j’ai mangé correctement, j’ai arrêté de boire de l’alcool et j’ai parlé de ma course a mes proches.

Ce dernier point est le plus efficace pour moi: plus les personnes qui comptent pour moi savent que je me lance un défi, plus je sens la pression monter, et ca me motive à m’entrainer pour donner le meilleur.

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Je jour J est arrivée plus vite que prévu et je me sentais à la fois super excitée et stressée. J’ai redoublé d’efforts pour soigner mon sommeil et mon alimentation les derniers jours avant la course. Mes vêtements étaient soigneusement choisis et pliés sur la commode la veille au soir. La boule au ventre au réveil, j’ai retrouvé mes rituels comme si ma dernière compétition d’athlétisme datait de la veille. Je vous confirme que même si une petite voix dans ma tête me disait « qu’est ce qui t’a pris de t’imposer un truc pareil? » c’est bien ça que j’étais venu chercher.

J’avale tant bien que mal la moitié d’une barre de céréales avec un 1/2 litre l’eau... et c’est parti!

Arnaud, mon partenaire de course, habitué des Spartan Race, m’a accompagné dans chaque étape: retrait des dossards, repérage du site, des épreuves, vérification de l’équipements, échauffement, et direction la ligne de départ… J’ai assisté alors à toute la mise en scène bien rodée par l’organisation autour du concept de la Spartan Race : une course lancée toute les 15 minutes, le speech au départ qui me donne des frissons, l’impression d’assister à un serment solennelle qui transcende les participants, puis c’est le moment tant attendu: 3, 2, 1, GO!

Je m'étais placée en tête de course pour ne pas être trop gênée par les participants sur les premiers obstacles. Avec Arnaud nous partons sur une bonne foulée, nous parcourons presque 3 km avant le premier stop, les premiers obstacles sont des franchissements de mur et se passent sans problème. Nous enchainons les épreuves l’un après l’autre, nous nous attendons et nous encourageons à chaque étape. Je me sens bien, nous rattrapons peu à peu les concurrents partis dans les courses avant la notre. Ca passe vite, la chaleur est là mais loin d’être étouffante. Je prend le temps de m’hydrater à chaque station de ravitaillement et me surprend moi-même, d’obstacles en obstacles.

Arrivent les épreuves les plus redoutées: les suspensions à bout de bras (anneaux, barres, escalade) je tente chacune d’entre elle et fais mes gages sous forme de « burpees » pour chaque épreuve manquée. Je sais sur quoi il va falloir que j’oriente ma préparation pour les prochaines…  

Après une heure de course, la fatigue commence à se faire sentir, à ce moment la je regarde autour de moi et me rend compte que l’arrivée est proche, je vois cette dernière ligne droite: 3 sauts dans des fosses de boue, un dernier mur, puis les flammes! Les dernières foulées on les a faites à fond et on les a savourées. Au final, c’est 1h12 de bonheur, de transpiration et de boue!

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A l’arrivée, nous avons la possibilité de voir le classement grâce à nos numero de dossard, ayant pris le départ tôt le matin, nous ne sommes que 30 à avoir déjà franchis la ligne d’arrivée dans ma catégorie. A ce moment là, je suis 5ème sur 30. Ce que je n’imaginais pas, c’est que ce chiffre allait augmenter toute la journée et que je finirais 8eme sur 592 concurrentes.

Autant dire que je ne me suis pas arrêtée là et qu'aujourd'hui je suis heureuse de courir en compétition...

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