Si vous êtes en périménopause, en ménopause ou simplement à un moment de votre vie où vous sentez que votre corps change, alors cet article est pour vous.
Chaque jour, j'entends des phrases comme : « C'est normal d'avoir des fuites à la ménopause » ou encore « Pour muscler son périnée, il suffit de faire le stop pipi ». Autant d'idées reçues qui méritent d'être déconstruites. Parce que non, les fuites ne sont pas une fatalité. Et surtout, oui, vous pouvez agir.
Je vous propose de faire le point ensemble, en toute simplicité, avec bienveillance et sans tabou.
Le périnée, qu'on appelle aussi plancher pelvien, est un ensemble de muscles, ligaments et tissus. Il forme comme un "hamac" musculaire qui soutient trois organes essentiels : la vessie, l'utérus et le rectum.
Il joue plusieurs rôles, il intervient dans la continence urinaire et anale, le maintien postural, la respiration, et bien sûr, la sexualité.
C'est un muscle, qui réagit, se renforce et s'assouplit. Mais comme tout muscle, il peut s'affaiblir. Et c'est justement là que les idées reçues commencent à circuler.
Non, ce n'est pas une "normalité". C'est fréquent, oui, mais pas irréversible.
Ce qui se passe, c'est que la ménopause entraîne une chute naturelle des œstrogènes. Or, ces hormones sont essentielles pour la souplesse et l'élasticité de vos tissus, y compris ceux du périnée et de l'appareil urinaire. Résultat, votre plancher pelvien peut perdre en tonus, les tissus deviennent plus fins, et les sphincters moins efficaces.
Mais attention, ce n'est pas une raison pour considérer les fuites urinaires comme une "nouvelle normalité" à accepter les bras croisés. Elles sont le signe que votre corps vous parle, et il est tout à fait possible d'y remédier.
La première étape, c'est d'en parler à votre médecin ou à une sage-femme. Ensuite, plusieurs solutions existent :
Je le vois tous les jours, avec de la régularité et un bon accompagnement, de nombreuses femmes retrouvent un véritable confort de vie. Les fuites ne doivent pas devenir votre quotidien. Vous méritez de vous sentir libre, à l’aise et en confiance dans votre corps.
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Tout ce qu’on ne vous a jamais expliqué sur le périnée, réuni dans un guide clair et simple pour enfin comprendre et agir en douceur.
Pas du tout !
Je comprends d'où vient cette idée. On parle souvent du périnée dans le cadre de la grossesse et du post-partum, car c'est un moment où il est particulièrement sollicité. Mais le périnée n'est pas un muscle "de jeunes mamans". C'est un muscle de femme, point.
Le plancher pelvien nous accompagne toute notre vie. Il est actif quand vous riez, quand vous éternuez, quand vous portez des charges, quand vous allez aux toilettes, pendant les rapports sexuels, et même quand vous marchez. Et tout cela, peu importe votre âge ou votre parcours de maternité.
En périménopause ou en ménopause, le périnée est soumis à de nouveaux défis. La chute hormonale, la perte de tonicité musculaire globale, la sédentarité, le stress, ou encore les troubles digestifs comme la constipation peuvent l'affaiblir.
Alors non, vous n'avez pas besoin d'avoir accouché pour que votre périnée mérite toute votre attention. Vous avez besoin d'en prendre soin car il est au cœur de votre confort intime, de votre équilibre postural et de votre confiance corporelle.
Eh bien non, pas toujours. Et c’est justement ce qui peut poser problème.
Beaucoup de femmes pensent que si elles n'ont pas de fuites, c'est que tout va bien. Ou que tant qu'elles ne ressentent pas de lourdeur ou d’inconfort, leur plancher pelvien est en pleine forme. Mais la réalité, c’est que le périnée peut être affaibli sans envoyer de signaux évidents.
Certaines d’entre vous me disent : « Je ne sens rien, donc ça va ». Et pourtant, après un simple bilan avec une sage-femme ou un kiné spécialisé, on découvre un périnée fatigué, hypotonique, parfois même déconnecté. Parce que oui, il arrive que le lien entre votre cerveau et votre périnée se relâche. Vous ne ressentez plus bien cette zone, vous n’arrivez plus à la contracter correctement, ou au contraire, vous contractez trop fort, sans relâche, ce qui crée d'autres déséquilibres.
Alors non, on ne sent pas toujours quand son périnée est affaibli. Et c’est pourquoi je recommande vivement, même en l’absence de symptômes, de faire un bilan périnéal après 45 ans, ou à tout moment de votre vie si vous avez un doute. Cela permet de mieux vous connaître, de poser les bonnes bases, et de prévenir au lieu de subir.
Comme je le dis souvent, il vaut mieux prévenir que rééduquer dans l'urgence.
Pendant longtemps, j’ai observé ce malaise autour du mot “périnée”. Comme si c’était un mot qu’on ne devait pas prononcer. Comme s’il appartenait à un monde médical lointain, un peu froid, ou pire… à l’univers du tabou.
Mais vous savez quoi ? Il est temps que ça change.
Parler du périnée, ce n’est pas gênant. C’est nécessaire. C’est sain. Et surtout, c’est libérateur.
Le périnée fait partie de votre corps. Il vous accompagne dans votre quotidien, dans votre vie intime, dans vos mouvements, dans votre bien-être. Alors pourquoi devrait-il rester dans l’ombre ? Pourquoi auriez-vous honte d’aborder un sujet aussi naturel et aussi fondamental pour votre santé ?
Ce silence, je le vois peser sur tant de femmes. Elles n’osent pas poser de questions. Elles vivent avec des inconforts, des fuites, des douleurs ou une perte de sensations… en pensant que c’est « dans la tête » ou qu’il faut « faire avec ».
Non. Vous avez le droit de comprendre ce qui se passe. Vous avez le droit d’en parler. Vous avez le droit de chercher des réponses et de les trouver.
Et puis, dites-vous bien une chose, plus vous en parlerez, plus ce sujet deviendra normal, pour vous, mais aussi pour les femmes autour de vous. Car il y a fort à parier qu’elles vivent, elles aussi, les mêmes interrogations que vous.
Alors, parlons du périnée sans gêne, sans tabou, sans filtre. Comme on parlerait de ses épaules, de son dos ou de ses jambes.
Ce serait vraiment dommage de le croire.
Bien sûr, on parle beaucoup de rééducation périnéale juste après l’accouchement. Et c’est indispensable à ce moment-là, c’est vrai. Mais limiter la rééducation à cette seule période, c’est passer à côté de tout ce que le travail périnéal peut apporter à n’importe quel âge de la vie.
Le périnée est un muscle qui évolue avec vous. Il change avec les années, avec les changements hormonaux, avec les habitudes de vie. Et plus on avance en âge, plus il peut perdre en tonicité ou en souplesse. En périménopause et en ménopause, par exemple, il est particulièrement vulnérable à cause de la chute des œstrogènes. Cela peut se traduire par des fuites, des sensations de pesanteur, ou une baisse des sensations intimes.
Et pourtant, beaucoup de femmes pensent qu’il est « trop tard ». Qu’à 50 ou 60 ans, ça ne sert plus à rien. Laissez-moi vous dire que c’est complètement faux.
Je vois chaque semaine des femmes dans cette tranche d’âge qui suivent mon programme abdo périnée… et qui en ressortent transformées. Plus de confort, plus de confiance, plus de plaisir. Et surtout, une bien meilleure connaissance de leur corps.
Alors oui, la rééducation post-accouchement est importante. Mais la rééducation du périnée à 45, 55 ou 65 ans est tout aussi précieuse. Il n’est jamais trop tard pour renforcer, reconnecter et prendre soin de votre plancher pelvien.
💡 Étude à l’appui : une recherche de 2020 dans International Urogynecology Journal montre que des femmes de plus de 65 ans ont amélioré leur continence après 8 semaines d'exercices périnéaux guidés.
Je l’entends tellement souvent cette idée reçue sur le périnée : « Oh, ce n’est qu’une petite goutte quand je rigole », ou encore « C’est l’âge, on n’y peut rien ». Et pourtant… si, on peut faire quelque chose. Et surtout, ce n’est pas anodin.
Quand vous avez une fuite en riant, en éternuant, ou en portant une charge, cela s’appelle de l’incontinence d’effort. Cela signifie que votre périnée ne joue plus tout à fait son rôle de maintien. Il n’est pas “cassé”, il est simplement affaibli, souvent par les années, les pressions répétées, ou encore les changements hormonaux.
Et je vous le dis avec douceur mais conviction, non, ce n’est pas normal. C’est fréquent, oui. Mais ce n’est pas une fatalité. Ce n’est pas quelque chose que vous devez subir en silence ou camoufler avec des protections.
Je recommande toujours de commencer par un bilan périnéal avec une sage-femme ou un(e) kiné spécialisé(e). Ensuite, vous pouvez intégrer des exercices adaptés dans votre routine : respiration profonde, abdos, et renforcement ciblé du plancher pelvien.
Et surtout, rappelez-vous, votre périnée a une capacité de récupération étonnante. Vous pouvez retrouver un confort de vie, un vrai sentiment de sécurité corporelle, et oui, rire à pleines dents, sans vous poser de questions.
C’est une idée reçue que j’entends encore trop souvent. Et pourtant, elle est là aussi complètement fausse.
Beaucoup de femmes pensent que seul le sport à impact, comme la course à pied ou le fitness intense, est néfaste pour le périnée. Alors, quand elles mènent une vie plutôt tranquille, sans pratique sportive régulière, elles se disent que leur plancher pelvien est à l’abri.
Mais en réalité, même sans faire de sport, votre périnée est sollicité en permanence. Il encaisse les pressions dues à la toux, à la constipation, au port de charges (comme vos courses ou vos petits-enfants !), à la mauvaise posture… voire même au simple fait d’être assise plusieurs heures d’affilée.
Et ce qu’on oublie souvent, c’est que la sédentarité est l’ennemie du périnée. Un muscle peu utilisé, peu oxygéné, finit par perdre en tonicité. Il devient paresseux, moins réactif. Et cela peut, avec le temps, favoriser les troubles urinaires, les descentes d’organes, ou encore des gênes intimes.
Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas de devenir marathonienne du jour au lendemain ! Ce que votre périnée a besoin, c’est de mouvement intelligent. De respiration bien gérée. De renforcement doux mais ciblé. De conscience corporelle.
Alors je vous encourage à intégrer, à votre rythme, quelques activités dans la journée. Même dix minutes par jour peuvent faire une vraie différence.
Ce n’est pas la performance qui compte, c’est la régularité et la qualité du mouvement.
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Je le comprends tout à fait. Quand les premières fuites arrivent, on a souvent le réflexe d’acheter des protections. C’est rapide, discret, rassurant. On se dit que ça va régler le problème, ou du moins le cacher.
Mais en réalité, ces protections ne sont pas une solution. Ce sont des béquilles.
Les serviettes absorbantes, les culottes lavables, les protège-slips spécialisés… oui, tout cela peut aider au quotidien. Mais cela ne traite pas la cause. Cela masque un symptôme. Le périnée, lui, reste affaibli. Et bien souvent, on s’habitue à ces protections. On les porte tous les jours, on évite certains vêtements ou activités… et on finit par croire que c’est notre nouvelle normalité.
Mais je vous assure, il existe des alternatives. Et elles fonctionnent.
Une rééducation bien menée, des exercices adaptés, un travail sur la posture, la respiration, parfois accompagné d’un traitement local… tout cela peut transformer les choses. Vraiment. J’ai accompagné des femmes qui portaient des protections depuis des années. Et en quelques semaines, elles ont commencé à les laisser au placard.
Je ne vous dis pas d’abandonner vos protections du jour au lendemain. Si elles vous sécurisent, gardez-les le temps qu’il faut. Mais ne vous arrêtez pas là. Ne vous dites pas que c’est tout ce que vous pouvez faire.
Ah, le fameux “stop pipi”… Si vous saviez combien de fois je l’ai entendu !
C’est sûrement l’un des conseils les plus répandus quand on parle de renforcement du périnée. On vous a peut-être dit : « Pour savoir si vous travaillez bien votre périnée, coupez le jet d’urine aux toilettes ! » Ça semble simple et logique… mais attention, c’est une idée reçue, et surtout, une mauvaise habitude.
Oui, je le reconnais, ce geste peut servir une fois, pour prendre conscience de la contraction du périnée. Mais le faire régulièrement, voire tous les jours, est dangereux pour votre santé urinaire.
Pourquoi ? Parce qu’en interrompant volontairement la miction, vous perturbez un réflexe naturel et automatique de votre corps. La vessie est faite pour se vider complètement, sans interruption. En l’empêchant, vous pouvez créer des troubles de vidange, favoriser des infections urinaires à répétition, et désorganiser tout le système urinaire.
Je vous le dis avec bienveillance, il existe des méthodes beaucoup plus efficaces et respectueuses pour votre physiologie.
Par exemple :
Les exercices de Kegel, bien guidés et adaptés,
Les bons exercices d'abdominaux,
La respiration profonde associée à des contractions et relâchements contrôlés du périnée,
Ou encore des séances de rééducation avec sonde mais pas que ! Encadrées avec un professionnel de la rééducation périnéale.
Et surtout, n’oubliez pas, un périnée en forme n’est pas seulement un périnée “serré” en permanence. C’est un périnée qui sait se contracter, mais aussi se relâcher. C’est cet équilibre entre tonicité et souplesse qui fait toute la différence.
👉 Pourquoi cette idée reçue sur le périnée est à oublier immédiatement, et surtout pourquoi il faut définitivement laisser tomber le “stop pipi” comme méthode d’entraînement ?
Je vous explique tout dans mon article dédié à ce sujet.
Voici les habitudes que je recommande, et que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui, même avec un emploi du temps chargé :
✔️ Prendre conscience de votre périnée grâce à des exercices simples. Par exemple, imaginez que vous retenez un gaz ou que vous aspirez légèrement votre plancher pelvien vers le haut. Faites-le quelques secondes, en douceur, puis relâchez. Le but n’est pas de contracter fort, mais de retrouver une connexion.
✔️ Respirer profondément avec le ventre pour mobiliser le plancher pelvien sans forcer. Une respiration lente, ample et abdominale aide à détendre les tensions et à accompagner le mouvement du périnée.
✔️ Remplacer les abdominaux classiques (type crunchs) par des exercices ciblés, qui tonifient en douceur sans créer de pression vers le bas. C’est très important pour protéger votre périnée tout en renforçant votre sangle abdominale.
✔️ Bouger régulièrement : la marche, le yoga doux, le Pilates ou même du renforcement musculaire chaque jour permettent d'entretenir votre posture, votre souffle, et donc votre périnée.
✔️ Lutter contre la constipation et bien vous hydrater. Un transit paresseux exerce une pression continue sur le plancher pelvien. Boire suffisamment, manger des fibres, et adopter une bonne posture aux toilettes sont des gestes précieux.
✔️ Consulter un(e) professionnel(le) spécialisé(e) : un bilan périnéal, même préventif, permet de savoir où vous en êtes et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
💡 Chaque petit geste compte. Mieux connaître votre corps, c’est déjà commencer à en prendre soin.
Vous l’avez compris, le périnée mérite qu’on en parle, qu’on l’écoute, et surtout, qu’on en prenne soin.
Ce n’est pas un sujet secondaire, ni réservé à certaines étapes de la vie. C’est une partie essentielle de votre équilibre, de votre confort, et de votre féminité.
Vous avez le droit de vous sentir bien dans votre corps, à tout âge.
Et vous avez les moyens d’agir, dès aujourd’hui, avec des outils simples et efficaces.
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