"J’ai envie de me (re)mettre à la musculation… mais à mon âge, est-ce que c’est encore utile ?"
Ma réponse à cette question est toujours la même, oui, bien sûr que oui !
La musculation pour les femmes après 40 ans devient même un vrai atout santé. Elle vous aide à préserver votre masse musculaire, à protéger vos os, à soutenir votre métabolisme et à garder un corps fort et tonique.
Mais attention… je le vois tous les jours avec les femmes que j’accompagne, certaines petites erreurs reviennent très souvent, et elles peuvent vraiment freiner vos progrès. Pire encore, elles peuvent provoquer douleurs, découragement ou blessures.
Alors dans cet article, j’ai eu envie de vous partager les 8 erreurs les plus fréquentes quand on se lance dans la musculation après 40 ans, pour que vous sachiez exactement comment les éviter et profiter pleinement de tous les bienfaits.
Soyons honnêtes, vous n’avez plus les mêmes besoins, ni le même corps qu’à 20 ou 30 ans. Et ce n’est pas une mauvaise nouvelle, c’est juste la réalité physiologique.
À partir de 40 ans (et encore plus en périménopause ou à la ménopause), le métabolisme ralentit. Cela signifie que votre corps consomme moins d’énergie au repos, et donc qu’il a tendance à stocker plus facilement.
Ajoutez à cela une récupération plus longue et des hormones qui ne réagissent plus de la même façon, et vous comprenez vite pourquoi vos séances d’autrefois ne conviennent plus.
Alors, si vous essayez de reproduire vos anciens entraînements "comme à 20 ans", vous risquez surtout de vous épuiser, de vous blesser, ou de vous décourager rapidement.
Aujourd’hui, vos besoins ont changé. Votre corps a désormais besoin :
D’entraînements de qualité plutôt que de quantité : inutile d’enchaîner les heures de sport. Mieux vaut 2 ou 3 séances bien construites, ciblées et efficaces qu’une semaine entière de séances improvisées.
De séances adaptées à vos articulations : fini les mouvements violents ou mal exécutés qui abîment genoux, hanches ou épaules. Privilégiez des exercices contrôlés, avec une belle technique et une charge adaptée. Vos articulations vous remercieront !
D’un équilibre entre musculation, mobilité et récupération : travailler vos muscles, oui, mais sans négliger les étirements, la respiration et les moments de repos. C’est ce trio qui vous permettra de progresser sans douleur ni blessure.
A 40 ans et plus, ce n’est pas une question de "faire moins ", mais de "faire mieux". Votre programme doit être pensé pour vous permettre de progresser durablement, sans vous mettre en difficulté.
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Avant de vouloir tonifier vos bras ou raffermir vos abdos, il faut absolument construire des bases solides. Et là, je sais ce que vous pensez : "Oui mais Alexia, moi je veux des résultats visibles vite !"
Je comprends… mais croyez-moi, si vous négligez les fondamentaux, vous risquez surtout d’avoir des douleurs, des fuites urinaires à l’effort, ou de vous décourager.
Beaucoup de femmes négligent :
la posture, ce qui entraîne des compensations et parfois des douleurs au dos ou aux genoux ,
la respiration, qui pourtant joue un rôle important dans l’efficacité des exercices et la gestion de l’effort ,
le périnée, qui, s’il n’est pas engagé correctement, peut provoquer des fuites urinaires ou un sentiment de "lourdeur" à l’effort.
Le hic, c’est que vous avez l’impression de progresser vite… mais votre corps vous rappelle à l’ordre très rapidement.
Heureusement, vous pouvez corriger tout ça facilement :
Travaillez votre posture au quotidien : placez vos épaules vers l’arrière, gainez légèrement vos abdos et gardez le dos droit. Même sans poids, cet alignement change tout et vous prépare déjà à mieux bouger.
Apprenez à respirer correctement : inspirez pendant la phase "facile" du mouvement (par exemple quand vous descendez en squat), puis expirez pendant la phase "effort" (quand vous remontez). Cette respiration calée sur vos gestes protège vos lombaires et vous aide à rester gainée.
Engagez votre périnée au bon moment : pensez à la méthode du ZIP (comme si vous fermiez une fermeture éclair du pubis jusqu’au nombril). Faites-le surtout au moment de l’expiration et pendant la phase d’effort, puis relâchez quand vous inspirez.
On n’y pense pas toujours, mais la récupération fait partie intégrante de votre entraînement. Sans elle, pas de progression possible. Et après 40 ans, c’est encore plus vrai, votre corps a besoin de plus de temps pour se réparer et reconstruire ses muscles.
Concrètement, vos muscles ne se renforcent pas pendant la séance… mais après, lorsque vous êtes au repos. Et c’est principalement la nuit, grâce au sommeil, que vos fibres musculaires se reconstruisent.
Alors si vous enchaînez les séances sans laisser ce temps de récupération, vous risquez le surmenage, des douleurs persistantes, ou même une blessure.
Heureusement, il existe des réflexes très simples :
Écoutez vos sensations : si vous sentez une fatigue inhabituelle ou des courbatures trop fortes, accordez-vous une journée de repos supplémentaire. Ce n’est pas perdre du temps, c’est investir dans vos progrès.
Soignez votre sommeil : essayez de garder des nuits régulières et réparatrices. Un bon sommeil réparateur vaut parfois plus qu’une séance de sport supplémentaire.
Hydratez-vous suffisamment : l’eau (plate) aide vos muscles à éliminer les déchets produits pendant l’effort et permet une meilleure récupération.
Pensez aux étirements doux : quelques minutes après l’effort ou le lendemain pour détendre vos muscles et éviter les tensions.
Retenez bien qu'après 40 ans, la récupération n’est pas un luxe, c’est une priorité. C’est grâce à elle que vous progresserez, que vous éviterez les blessures, et que vous resterez motivée sur le long terme.
C’est une idée reçue qui circule beaucoup.
On croit qu’il faut absolument maigrir avant de se mettre à la musculation. Mais laissez-moi vous dire que c’est faux, et c’est même l’inverse !
Lorsque vous développez votre masse musculaire, vous augmentez naturellement vos dépenses énergétiques. pour faire simple, vos muscles consomment de l’énergie même quand vous êtes au repos, un peu comme un petit moteur qui continue de tourner.
Donc plus vous êtes musclée, plus votre métabolisme est actif, et moins votre corps a tendance à stocker.
Et puis soyons honnêtes, attendre d’avoir perdu "X kilos" avant de commencer, c’est reculer le moment où vous pourriez déjà profiter de tous les bienfaits.
Avec la musculation, vous allez non seulement relancer votre métabolisme, mais aussi retrouver un corps plus ferme, plus tonique, et une meilleure posture.
Les résultats se voient souvent avant même que la balance ne bouge !
Vous l’aurez compris, après 40 ans, la musculation n’est pas la cerise sur le gâteau "une fois mince"… c’est l’ingrédient clé pour booster votre énergie, réguler votre poids et vous sentir vraiment bien dans votre peau.
Faire de la musculation sans soigner ce qu’il y a dans votre assiette, c’est un peu comme vouloir faire tourner une voiture… sans mettre d’essence. Ça ne marche pas !
Et non, la solution n’est pas de se mettre au régime draconien ou de supprimer plein d’aliments. Après 40 ans, avec un métabolisme qui ralentit et des hormones parfois capricieuses, se priver risque surtout d’épuiser votre organisme et de faire fondre votre masse musculaire. Exactement l’inverse de ce que l’on veut !
Ce qu’il vous faut, ce n’est pas un "régime miracle", mais une alimentation équilibrée, variée et nourrissante qui accompagne vos efforts. Concrètement, vos muscles ont besoin de carburant et de matériaux pour se reconstruire après chaque séance.
Voici les bases simples pour composer vos repas :
Des protéines de qualité : œufs, poissons, volailles, légumineuses, tofu… elles réparent et construisent vos fibres musculaires.
Des glucides complexes : riz complet, quinoa, patate douce, légumineuses… ils vous donnent l’énergie pour vos entraînements sans les coups de pompe.
De bons gras : avocat, noix, huile de colza ou de noix, poissons gras… ils soutiennent vos hormones et vous aident à rester rassasiée.
Des fibres : légumes, fruits frais, céréales complètes… elles améliorent la digestion et stabilisent la glycémie.
Ce qu’il faut vraiment garder en tête, c’est que la combinaison musculation + alimentation adaptée fait toute la différence, surtout quand on est une femme de plus de 40 ans. L’un sans l’autre, ça ne fonctionne pas.
Le problème, c’est que si vous vous donnez à fond en salle et qu’ensuite vous sautez le dîner ou compensez avec des biscuits, vos efforts tombent à l’eau… et au final, pas de progression, juste de la fatigue et beaucoup de frustration.
Petit-déjeuner : un yaourt (de brebis ou végétal) avec des flocons d’avoine, quelques noix ou graines et un fruit frais. Vous avez ainsi des protéines, des glucides complexes, de bons gras et des fibres pour démarrer la journée du bon pied.
Déjeuner : une assiette composée de poulet grillé ou de poisson, du quinoa ou du riz complet, une grande portion de légumes variés (crus et cuits), et un filet d’huile d’olive ou quelques tranches d’avocat. C’est le combo idéal pour nourrir vos muscles et garder de l’énergie tout l’après-midi.
Dîner : une omelette aux légumes avec une patate douce rôtie ou une portion de lentilles, accompagnée de légumes verts. Ajoutez une petite touche de bons gras (huile de noix, avocat…), et vous avez un repas complet, léger et parfait pour aider votre corps à récupérer pendant la nuit.
Comme vous le voyez, pas besoin de se prendre la tête. 😉
Improviser vos séances de musculation à chaque fois, c’est une fausse bonne idée.
Bien sûr, ça peut sembler plus "libre" quand on a pas le temps ou plus fun au départ… mais en réalité, vous risquez très vite de tourner en rond.
Toujours les mêmes exercices, toujours la même intensité… et au final, pas de réelle progression. Et c’est là que la motivation chute...
Quand on fait de la musculation sans programme précis, plusieurs problèmes apparaissent :
Vous répétez les mêmes mouvements, donc votre corps ne progresse plus.
Vous négligez certains groupes musculaires (par exemple le dos ou les jambes) et vous créez des déséquilibres.
Vous augmentez le risque de blessure, parce que l’intensité et le volume ne sont pas adaptés à votre récupération.
Vous perdez en motivation, car vous ne voyez pas vos progrès de façon claire.
À l’inverse, quand vous décidez de suivre un vrai programme pensé pour vous, votre âge et vos objectifs, tout devient plus simple et surtout plus efficace.
Vous progressez étape par étape, sans brûler les étapes ni vous épuiser. Vos séances ne se résument plus à répéter les mêmes exercices au hasard (vous travaillez l’ensemble du corps, pas seulement les zones que vous voyez dans le miroir).
Et ce qui est vraiment motivant, c’est de constater vos progrès. Un peu plus de répétitions qu’avant, un poids légèrement plus lourd, une posture plus stable… autant de petites victoires qui montrent que vous avancez dans la bonne direction.
Enfin, un plan structuré vous protège. Au lieu de forcer sans logique ou d’aller trop vite, vous suivez une progression adaptée, qui respecte vos capacités et votre récupération.
Donc en gros, beaucoup moins de risque de blessures, et beaucoup plus de chances de rester régulière dans la durée.
C’est une erreur que je vois tellement souvent... Certaines femmes choisissent des haltères minuscules, de peur de "se faire mal" ou de " prendre trop de volume".
Le problème, c'est qu' elles font leurs mouvements, mais sans jamais vraiment stimuler leurs muscles. À l’inverse, d’autres se lancent dans des charges beaucoup trop lourdes, en pensant qu’il faut absolument "forcer" pour progresser.
Et là, c’est la blessure qui guette, surtout après 40 ans, quand les articulations et le périnée peuvent être un peu plus fragiles.
La vérité se trouve entre les deux.
La bonne charge, ce n’est ni celle qui vous semble trop facile, ni celle qui vous oblige à vous tordre dans tous les sens.
C’est celle qui vous permet d’exécuter le mouvement avec une belle technique, tout en ressentant une vraie fatigue musculaire sur les dernières répétitions de votre série.
En clair, si vous pouvez faire 20 répétitions sans effort, c’est trop léger. Mais si vous n’arrivez pas à en faire 5 sans tricher sur la posture, c’est trop lourd.
Un bon indicateur, c’est de travailler autour de 8 à 12 répétitions.
Les premières doivent être faisables sans trop de difficulté, mais les deux ou trois dernières doivent vraiment solliciter vos muscles. Vous sentez la fatigue, mais sans douleur articulaire, et surtout en gardant votre posture bien calée.
Gardez dans un petit coin de votre tête que le bon poids est celui qui challenge vos muscles, pas vos articulations.
S’il y a bien une erreur que je veux que vous évitiez, c’est celle-ci.
A l'approche de la ménopause, votre corps est une véritable boussole. Il vous envoie des signaux clairs, fatigue persistante, douleurs articulaires, tensions inhabituelles, ou encore un manque d’énergie.
Et je vous le dis sans détour, ignorer ces signaux, c’est le meilleur moyen d’aller droit vers la blessure… et de devoir tout arrêter.
La fatigue musculaire normale, celle qu’on ressent après une bonne séance, est positive, c’est le signe que vos muscles ont travaillé et qu’ils vont se renforcer.
Mais si cette fatigue se transforme en douleurs articulaires, en inconfort qui persiste plusieurs jours, ou en un épuisement général, alors c’est que quelque chose ne va pas.
La nuance est très importante. Sentir que ça travaille, OUI. Avoir mal ou se sentir "vidée", NON.
Écouter son corps, ce n’est pas renoncer. C’est ajuster.
Ça peut vouloir dire ralentir la cadence, alléger un exercice, prendre un jour de repos supplémentaire ou remplacer un mouvement qui ne vous convient pas. Et croyez-moi, progresser doucement mais sûrement, c’est encore progresser.
Votre corps n’est pas votre ennemi, il est votre partenaire. Plus vous apprenez à l’écouter, plus vous progressez en sécurité et avec plaisir.
La musculation pour les femmes après 40 ans, ce n’est pas une histoire de performance ou de comparaison avec vos 20 ans.
C’est avant tout une façon de prendre soin de vous, de renforcer votre corps, de gagner en confiance et de mieux vivre cette étape de votre vie.
Avec un entraînement adapté, une bonne récupération et une alimentation équilibrée, vous pouvez progresser en toute sécurité et surtout… garder le plaisir de bouger.
Alors rappelez-vous, allez-y pas à pas, écoutez vos sensations et célébrez chaque progrès.
Car après 40 ans, la musculation n’est pas seulement possible… elle est même formidable pour votre santé et votre bien-être.
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