Course à pied à la ménopause : bonne ou mauvaise idée ?

C’est une question qui revient très souvent, est-ce que la course à pied à la ménopause est une bonne idée… ou au contraire une fausse bonne idée qui risque de vous blesser ?

Et je comprends vos doutes. À partir de la périménopause, le corps change, le métabolisme ralentit, les hormones chutent, les articulations deviennent parfois plus sensibles… Du coup, on se demande si le running après 50 ans est vraiment adapté.

La vérité ? Oui, la course à pied à la ménopause peut être une excellente idée, mais pas n’importe comment. Il y a des bénéfices incroyables, mais aussi quelques points de vigilance pour protéger vos articulations et votre périnée.

C’est pour cela que dans cet article, je vais vous partager tout ce que vous devez savoir pour courir en toute sécurité, garder le plaisir et surtout profiter de tous les bienfaits du running… même à la ménopause.

 

 

👍🏻 Pourquoi la course à pied à la ménopause est une excellente idée ?

Je le répète souvent, mais la ménopause n’est pas une fin, c’est une nouvelle étape. Et si votre corps change, cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter de bouger, bien au contraire ! L’activité physique reste l’une des meilleures clés pour rester en forme, préserver sa santé et se sentir bien dans sa peau.

Et parmi toutes les activités, la course à pied peut être un vrai atout, à condition de respecter vos besoins et votre rythme.

Je vous explique !

Relancer le métabolisme et limiter la prise de poids à la ménopause

Pendant la périménopause et la ménopause, le métabolisme ralentit. Concrètement, cela veut dire que votre corps dépense moins d’énergie au repos… et qu’il stocke plus facilement. Et c’est souvent à ce moment-là que les fameux kilos s’installent au niveau du ventre ou des hanches (bonjour les poignées d’amour).

Alors, le renforcement musculaire reste la base incontournable pour préserver votre masse musculaire et stimuler durablement votre métabolisme. Mais la course à pied, en tant qu’activité cardio, peut venir en complément. Elle augmente vos dépenses énergétiques, elle dynamise votre organisme et elle aide à garder vos muscles actifs et toniques.

Et non, il ne s’agit pas de courir pour "maigrir à tout prix". L’idée, c’est plutôt de donner un coup de pouce à votre corps pour qu’il reste actif, vif et dynamique au quotidien.

Running après 50 ans : protéger son cœur et son système cardiovasculaire

La chute des œstrogènes à la ménopause augmente les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Le renforcement musculaire joue déjà un rôle protecteur en améliorant la sensibilité à l’insuline et la circulation, mais ajouter une activité cardio comme la course à pied renforce encore davantage cette protection.

En courant régulièrement, même doucement, vous stimulez votre cœur, vous oxygénez mieux vos tissus et vous entretenez un système cardiovasculaire solide.

C’est vraiment un duo gagnant quand il est combiné avec le renfo.

La course à pied pour prévenir l’ostéoporose à la ménopause

On pense souvent que les impacts de la course sont mauvais. Pourtant, utilisés à bon escient, ils peuvent être très bénéfiques. Les petits chocs répétés de vos foulées stimulent votre densité osseuse.

C’est un atout majeur après la ménopause, car les os ont tendance à devenir plus fragiles. La course à pied devient alors un excellent moyen de prévenir l’ostéoporose et de garder une ossature solide.

Bien sûr, cela se fait progressivement, en respectant vos limites, et toujours en complément du renforcement musculaire. Car plus vos muscles sont forts et toniques, mieux ils protègent vos articulations et soutiennent vos os jour après jour.

Les bienfaits psychologiques de la course à pied en période de ménopause

Et puis, il ne faut pas oublier l’effet magique du running sur le mental. Quand vous courez, votre corps libère des endorphines, ces fameuses hormones du bonheur.

Vous avez alors plus d’énergie, moins de fatigue, et votre moral grimpe en flèche. La course à pied aide aussi à réduire le stress, à calmer l’anxiété et à éclaircir ce fameux brouillard cérébral qui peut arriver à la périménopause ou à la ménopause.

Et si en plus vous courez en extérieur, vous profitez de la nature, de l’air frais, du soleil… bref, un vrai cocktail bien-être pour le corps et l’esprit !

Alors oui, la course à pied à la ménopause peut être une très bonne idée. Elle vous aide à garder un poids stable, à protéger votre cœur, à renforcer vos os et à booster votre moral. Mais attention, pour que ce soit bénéfique et non risqué, il y a quelques points de vigilance à connaître… et c’est ce qu’on va voir tout de suite.

 

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⚠️ Course à pied à la ménopause : les précautions à prendre pour éviter les blessures

Alors oui, la course à pied à la ménopause peut apporter beaucoup de bénéfices… mais soyons claires, ce n’est pas une activité à prendre à la légère.

Pour éviter blessures et désagréments, il y a quelques règles simples mais essentielles à garder en tête.

Course à pied après 50 ans, progresser étape par étape sans se blesser

On ne passe pas de zéro à 10 km du jour au lendemain. Si vous débutez, commencez par alterner marche et footing.
Par exemple, commencez par une minute de course et deux minutes de marche, puis, petit à petit, allongez le temps de course et réduisez celui de la marche.

C’est la meilleure façon de laisser à vos muscles, à vos articulations et à votre périnée le temps de s’adapter aux impacts. Et croyez-moi, respecter ce rythme vous évitera bien des douleurs et des découragements.

Périnée et articulations à la ménopause : comment protéger son corps en courant ?

À la ménopause, le périnée et les articulations sont parfois plus fragiles. Et je préfère être très claire, les fuites urinaires à l’effort, ce n’est pas normal. Ce n’est pas "une fatalité de l’âge" comme on l’entend parfois. C’est simplement le signe que votre corps, et en particulier votre plancher pelvien, n’est pas prêt à encaisser autant d’impacts.

De la même manière, si vous ressentez des douleurs aux genoux ou aux chevilles, c’est un signal d’alerte… votre progression est allée trop vite.

Dans ces cas-là, ralentissez le rythme et ajoutez quelques séances de renforcement musculaire et périnéal (plancher pelvien) en parallèle. C’est absolument essentiel pour protéger votre corps, éviter les blessures et surtout, courir sereinement et avec plaisir.

Chaussures de running : un choix essentiel pour vos articulations surtout à la ménopause

Courir avec des chaussures inadaptées, c’est vraiment le meilleur moyen de se blesser. Et croyez-moi, à la ménopause, avec des articulations parfois plus sensibles et un plancher pelvien qui peut être fragilisé, c’est un détail à ne surtout pas négliger.

Je vous conseille donc d'aller dans un magasin spécialisé. Là-bas, vous pourrez tester vos appuis et surtout, avoir un regard extérieur. Parce que oui, on n’a pas toutes la même foulée :

  • Certaines femmes ont une pronation, c’est-à-dire que le pied roule un peu vers l’intérieur.

  • D’autres au contraire sont en supination, donc le pied part plutôt vers l’extérieur.

  • Et puis il y a la foulée neutre, quand le pied reste bien droit.

Pourquoi c’est important ? Parce que si vos chaussures ne respectent pas votre façon naturelle de courir, ce sont vos articulations (genoux, chevilles, hanches) qui vont trinquer… et là, c’est douleur assurée à moyen ou long terme.

Avec une bonne paire adaptée, vos foulées sont mieux amorties, les impacts sont mieux répartis et franchement… vos genoux, vos hanches et même votre dos vous diront merci.

Prenez le temps de faire ce choix, même si ça demande un peu plus d’investissement. C’est un vrai cadeau que vous faites à votre corps pour pouvoir courir longtemps, sans douleur et avec plaisir.

Alterner course, renforcement et activités douces à la ménopause

Pour absorber correctement les impacts, vos muscles doivent être solides. Intégrez du renforcement ciblé (jambes, abdominaux profonds, périnée) à votre routine. Et si vous sentez que vos articulations fatiguent, variez avec des activités plus douces comme le vélo, la natation ou la marche rapide.

Cela vous permet de progresser en course tout en gardant un corps équilibré, fort et surtout… sans douleur.

 

Donc on est d'accord,  la course à pied à la ménopause peut être un vrai plaisir, à condition d’y aller étape par étape, d’écouter vos signaux et de vous appuyer sur le renforcement musculaire. Le plus important, ce n’est pas la performance, mais la régularité et le respect de votre corps.

 

 

⏱️ Course à pied à la ménopause : quelle durée et quelle intensité choisir au début ?

Là, je préfère être très rassurante, vous n’avez absolument pas besoin de démarrer avec de longues sorties ou de courir vite. Au contraire, l’erreur la plus fréquente, c’est de vouloir en faire trop dès le départ.

20 minutes suffisent pour débuter la course à pied à la ménopause

Pour vos premières séances, 20 minutes, c’est parfait. Et pas 20 minutes de course non-stop, rassurez-vous ! Je vous conseille plutôt d’alterner course et marche.

Par exemple :

  • 1 minute de course,

  • suivie de 2 minutes de marche,

  • et vous répétez ce cycle plusieurs fois.

C’est largement suffisant pour habituer votre corps aux impacts, réveiller votre cardio et commencer à prendre du plaisir.

L’intensité : courir doucement, mais sûrement

Quand on reprend la course à pied à la ménopause, il faut absolument mettre de côté l’idée de performance. Ici, l’objectif n’est pas de courir vite, mais de courir longtemps et sans douleur. Le bon rythme, c’est celui où vous pouvez encore parler sans être complètement essoufflée. On appelle ça l’allure de confort.

Donc, si vous êtes incapable de prononcer une phrase en courant, c’est que vous allez trop vite. Alors, stop, ralentissez ! Même si vous avez l’impression de trottiner, c’est exactement ce qu’il faut.

Et vous allez voir qu’au fur et à mesure, votre corps va s’adapter :

  • votre endurance va s’améliorer,

  • votre souffle va devenir plus régulier,

  • votre rythme cardiaque sera plus stable,

  • et vous prendrez confiance dans vos foulées.

Car courir doucement aujourd’hui, c’est la garantie de progresser sûrement demain !

Écouter son corps pour progresser en toute sécurité

Votre progression doit se faire étape par étape. Au bout de quelques semaines, vous pourrez augmenter le temps de course et réduire celui de la marche. Mais toujours en restant à l’écoute de vos sensations.

  • Pas de douleur ? Vous pouvez continuer.

  • Douleurs articulaires ou fuites urinaires ? Revenez en arrière et reprenez à un rythme plus doux.

Rappelez-vous, mieux vaut avancer lentement mais sûrement, plutôt que de brûler les étapes et de devoir tout arrêter à cause d’une blessure.

 

⚖️ Course à pied et ménopause : peut-on vraiment maigrir ?


Alors là, je préfère être honnête. Non, la course à pied à la ménopause n’est pas une baguette magique pour maigrir vite.

Courir ne fait pas fondre les kilos comme par magie

Oui, la course à pied permet de dépenser des "calories" et de stimuler le métabolisme. Mais attention, si on part courir 2 ou 3 fois par semaine sans rien changer à côté, les résultats sur la balance peuvent être très limités.

Pourquoi ? Parce que la ménopause modifie le fonctionnement du corps. Le métabolisme ralentit, la masse musculaire diminue, et le stockage au niveau du ventre est plus facile. Résultat, même en courant, on peut être frustrée de ne pas voir d’évolution spectaculaire.

Le vrai rôle de la course à pied à la ménopause

La course à pied à la ménopause doit être vue comme un coup de pouce, pas comme une solution miracle. Elle aide à :

  • activer votre métabolisme,

  • tonifier vos muscles,

  • limiter la prise de poids,

  • et améliorer votre énergie au quotidien.

Mais pour que cela fonctionne, il faut l’associer à deux piliers. Le renforcement musculaire (pour entretenir la masse maigre) et une alimentation équilibrée.

Régularité + alimentation : le duo gagnant

Le vrai secret, ce n’est pas de courir le plus vite possible ni de vous épuiser, mais bien la régularité. Deux à trois sorties par semaine, même courtes, feront bien plus de différence que de gros efforts isolés.

Mais attention : pour que vos efforts portent leurs fruits, vos assiettes doivent suivre. Parce que si vous rentrez d’une sortie de running et que vous compensez avec des biscuits ou du grignotage sucré, l’effet est annulé.

Ce dont votre corps a vraiment besoin après une séance, ce sont des protéines de qualité (pour réparer vos muscles), des glucides complets (pour recharger vos batteries), des fibres et légumes (pour la satiété et les vitamines), et une petite dose de bons gras (pour vos hormones et votre énergie durable).

Concrètement, voici comment composer un repas complet  :

  • une assiette avec la moitié de légumes,

  • un quart de protéines (poisson, œufs, poulet, lentilles, tofu…),

  • un quart de féculents complets (riz complet, quinoa, patate douce…),

  • et un filet d’huile végétale ou quelques oléagineux.

C’est ce qu’on appelle une assiette équilibrée. Et si vous voulez aller plus loin, je vous ai rédigé un article complet sur le sujet où je vous explique en détail comment composer ce type d’assiette sans vous compliquer la vie "Les clés d'une assiette équilibrée et savoureuse."

 

💡 Mes conseils pratiques pour reprendre la course à pied à la ménopause

Vous l’avez compris, la course à pied à la ménopause peut être une excellente idée, mais elle doit se faire intelligemment. Alors, pour que vos séances soient à la fois efficaces et agréables, voici mes conseils très concrets :

1. Écoutez vraiment votre corps

Votre corps vous parle. Si une douleur apparaît ou si vous constatez des fuites urinaires à l’effort, ce n’est pas normal. C’est simplement le signe que vous êtes allée trop vite. Dans ce cas, pas de panique, mais ralentissez, adaptez vos séances et reprenez à un rythme plus doux.

2. Soignez votre récupération : elle fait partie de l’entraînement

On oublie parfois que le corps progresse… au repos ! Alors chouchoutez votre récupération. Un sommeil de qualité, une bonne hydratation, et quelques étirements réguliers pour relâcher les tensions musculaires. Si vous sentez la fatigue s’installer, autorisez-vous une journée de repos supplémentaire. Ce n’est pas un échec, c’est du bon sens.

3. Variez vos entraînements pour progresser sans vous blesser

Ne faites pas toujours la même sortie, sur le même parcours et au même rythme. Alternez, un peu de fractionné doux (par exemple 30 secondes de course un peu plus rapide, puis 1 minute de marche), des sorties en nature pour le plaisir, et surtout du renforcement musculaire pour protéger vos articulations et votre plancher pelvien. Varier, c’est éviter la monotonie, mais aussi réduire les risques de blessure.

4. Respectez vos propres rythmes

Chaque femme est différente. Certaines auront besoin de plus de repos entre deux séances, d’autres récupéreront plus vite. Et c’est parfaitement normal. L’important n’est pas de suivre le rythme de la voisine ou de la copine de club, mais de respecter le vôtre. C’est comme ça que vous progresserez sans vous épuiser.

 

💬 Course à pied à la ménopause : je réponds à vos questions !

Est-ce dangereux de courir après 50 ans ?

Pas du tout, à condition de respecter une règle d’or : la progressivité. Le vrai danger, c’est de vouloir aller trop vite ou de négliger le renforcement musculaire. Avec de bonnes chaussures, un entraînement adapté et surtout en restant à l’écoute de vos sensations, courir après 50 ans est non seulement possible, mais aussi très bénéfique.

Faut-il éviter la course à pied à la ménopause si on a mal aux genoux ?

Pas forcément. Une douleur n’est pas toujours synonyme d’arrêt définitif. Elle peut venir d’un manque de renforcement musculaire, d’une technique de course pas adaptée ou tout simplement de chaussures inadaptées. Dans ce cas, variez : alternez avec du vélo ou de la marche rapide, renforcez vos jambes et votre ceinture abdominale, puis testez la course en douceur.

La course à pied est-elle conseillée en cas de fuites urinaires ?

Si vous avez des fuites urinaires à l’effort, je préfère être claire : ce n’est pas normal. C’est le signe que votre périnée (plancher pelvien) n’est pas encore prêt à encaisser les impacts. Dans ce cas, ralentissez, travaillez votre périnée avec des exercices adaptés, et si besoin, consultez un kinésithérapeute spécialisé. Vous verrez, avec le bon accompagnement, c’est tout à fait améliorable.

Est-ce que la marche rapide peut remplacer la course à pied à la ménopause ?

Bien sûr que oui ! La marche rapide est une excellente alternative si vous ne vous sentez pas prête à courir. Elle fait travailler le système cardio, elle renforce vos jambes, et elle est beaucoup plus douce pour vos articulations et votre périnée. Et croyez-moi, pratiquée régulièrement, elle apporte déjà énormément de bienfaits.

Combien de fois par semaine courir à la ménopause ?

Commencez tranquillement : 1 à 2 séances par semaine suffisent au départ. Ensuite, augmentez progressivement si votre corps le tolère bien. L’important, ce n’est pas de courir tous les jours, mais d’être régulière et de garder des séances de qualité.

 

🌸 À noter :

Je sais que quand on se lance dans la course à pied à la ménopause, on a envie de bien faire et parfois même de se prouver qu’on en est capable. Mais souvenez-vous, il n’y a rien à prouver, juste à progresser pas à pas.

L’important, ce n’est pas de comparer vos kilomètres ou votre vitesse avec quelqu’un d’autre. Ce qui compte vraiment, c’est de trouver un rythme qui vous fait du bien, qui respecte votre corps et qui vous donne envie de recommencer la fois suivante.

Et si un jour vous n’avez pas l’énergie de courir, remplacez par une marche rapide, une séance de renforcement, ou même un simple moment d’étirements. C’est ça aussi, écouter son corps.

 

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