Vous êtes plusieurs à m’avoir confié que le prolapsus, ce n’est pas seulement à la maison que ça complique les choses… mais aussi au travail.
Et là, c’est une autre histoire… journées longues, fatigue qui s’installe, station debout interminable, parfois même cette sensation de pesanteur qui vous gâche la concentration.
Sans parler de la peur des petites fuites urinaires en plein milieu d’une réunion…
Je sais à quel point ça peut être difficile de rester performante et à l’aise dans sa vie professionnelle quand le corps envoie des signaux inconfortables.
Mais vous allez voir, qu' il existe des astuces toutes simples pour alléger vos journées et éviter que vos symptômes ne prennent toute la place.
Dans cet article, je vais vous partager des conseils concrets et faciles à mettre en place, pour que vous puissiez mieux vivre le prolapsus au travail, sans sacrifier votre énergie ni votre confort.
Si vous vivez avec un prolapsus, vous l’avez sûrement remarqué, la fatigue ne vient pas seulement d’une nuit courte ou d’un réveil trop matinal.
Elle s’installe parce que, même sans rien faire de particulier, votre plancher pelvien travaille en permanence.
Alors forcément, au fil de la journée, cette zone s’épuise… et vous aussi.
Au bureau, ça se traduit très concrètement … difficile de rester concentrée sur vos dossiers, une lourdeur qui s’installe dans le bassin, ou cette sensation de "ne plus tenir debout" après seulement quelques heures.
Ça peut miner le moral et rendre vos journées encore plus longues.
Mais n’ignorez pas ces signaux. Ils ne sont pas là pour vous embêter, mais pour vous rappeler que votre corps a besoin de souffler.
Alors, autorisez-vous de vraies micro-pauses. Pas besoin d’y passer 10 minutes, 2 petites minutes suffisent.
Respirez profondément, levez-vous pour marcher jusqu’à la photocopieuse, allez boire un verre d’eau… Des gestes tout simples, mais qui font une vraie différence.
Parce que ces mini-pauses permettent de relâcher les tensions, d’alléger un peu le bassin et de recharger votre énergie.
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Rester debout pendant des heures… ce n’est jamais simple. Et quand on vit avec un prolapsus, ça devient vite un vrai défi.
Celles qui travaillent dans le commerce, l’enseignement, les soins (et tant d’autres métiers où l’on piétine du matin au soir) le savent bien.
Plus les heures passent, plus cette lourdeur dans le bassin se fait sentir. Parfois même, ça devient carrément inconfortable.
Heureusement, il suffit parfois de petites habitudes simples, qui, mises bout à bout, apportent un vrai soulagement au fil du temps.
Par exemple, au lieu de rester figée sur vos deux jambes, pensez à déplacer régulièrement votre poids.
Un petit balancement discret d’une jambe à l’autre suffit déjà à relâcher la pression.
Ça paraît anodin, mais croyez-moi, votre périnée appréciera.
Quand vous êtes assise derrière votre bureau, placez un petit support sous un pied (un marchepied, une boîte ou même une pile de dossiers) afin que vos pieds reposent bien à plat.
Ce petit ajustement change l’angle du bassin, soulage la zone pelvienne et aide aussi votre dos à se détendre.
Les talons hauts et les chaussures rigides, c’est joli, mais pour votre bassin, ce n’est pas vraiment l’idéal.
Privilégiez plutôt des modèles confortables, bien stables, dans lesquels vos pieds se sentent bien maintenus.
Que vous soyez derrière un écran toute la journée ou sans cesse en mouvement, il y a toujours moyen d’ajuster un peu votre poste pour soulager votre périnée.
Alors oui, dit comme ça, ça peut sembler anodin… mais vous verrez que ces petits changements peuvent vraiment faire une grande différence dans votre confort au quotidien.
Rester assise plusieurs heures sans bouger, c’est un peu comme concentrer tout le poids vers le bas-ventre. À la longue, le périnée se fatigue plus vite et cette sensation de lourdeur finit par s’installer.
Mais, il existe de petits ajustements très simples qui peuvent vraiment changer vos journées.
D’abord, pensez à surélever légèrement vos pieds, comme je vous l’ai expliqué dans la partie précédente.
Ensuite, n’oubliez pas de bouger régulièrement. Au lieu de rester immobile, programmez une petite alarme toutes les heures.
C’est l’occasion de vous lever, de marcher quelques pas, d’aller remplir votre gourde ou de vous dégourdir les jambes.
Peu importe le prétexte ! Ici l’essentiel, c’est de redonner un peu d’air à votre périnée et d’éviter que la lourdeur ne s’installe trop vite.
Si votre métier demande de bouger, de porter ou de rester debout longtemps, votre plancher pelvien est encore plus sollicité. Là aussi, quelques réflexes peuvent vraiment vous protéger.
Si possible, ne portez pas seule des charges lourdes. Et quand vous devez le faire, pliez bien vos genoux et pensez à souffler au moment de l’effort (oui oui, expirer en soulevant !). Ça paraît tout bête, mais ce petit réflexe change énormément la façon dont votre périnée encaisse la charge.
Et rappelez-vous, demander de l’aide n’est pas une faiblesse.
Votre corps a besoin de vous maintenant, alors acceptez ce coup de main sans culpabiliser.
C’est aussi ça, prendre soin de vous.
Quand on vit avec un prolapsus, on n’a pas forcément envie que tout le monde le sache au bureau. Et c’est tout à fait normal.
Mais là encore, il existe de simples ajustements que vous pouvez mettre en place en toute discrétion, et qui apportent beaucoup de confort au quotidien.
Par exemple, pendant une réunion ou assise à votre poste, vous pouvez pratiquer ce que j’appelle la respiration "ZIP".
Imaginez que vous fermez une fermeture éclair qui part du pubis et monte jusqu’au nombril.
Ça active doucement votre périnée et soutient vos organes, sans que personne autour ne s’en rende compte.
Quelques secondes suffisent pour sentir moins de lourdeur.
Je sais, c’est tentant de réduire sa consommation d’eau par peur des fuites… mais en réalité, c’est l’inverse qu’il faut faire.
Car quand on ne boit pas assez, la vessie s’irrite et les symptômes s’aggravent.
Alors la meilleure astuce, c’est de boire par petites gorgées tout au long de la journée (et pas un demi-litre d’un coup).
Une petite gourde à portée de main, et hop, votre hydratation est assurée !
Une autre idée toute simple, c'est de glissez toujours une culotte de rechange ou une protection fine dans votre sac.
Peut-être que vous n’en aurez jamais besoin… mais rien que de savoir que vous êtes prête enlève beaucoup de stress.
Et moins de stress, c’est aussi moins de tensions dans le bassin. 😉
Si vous êtes souvent assise, un coussin adapté (avec un creux ou une forme en anneau) peut vraiment soulager la pression sur le plancher pelvien.
Et côté vêtements, privilégiez toujours le confort : des pantalons souples, pas trop serrés, et des chaussures plates qui vous stabilisent bien.
Des détails, certes… mais qui, cumulés, font toute la différence.
C’est une question que vous me posez souvent : “Alexia, est-ce que je dois en parler à mon employeur ?”
Et bien, ça dépend vraiment de vous, de votre confort, et de votre environnement de travail.
Vous n’êtes absolument pas obligée de partager ce que vous vivez.
Le prolapsus touche à l’intime, et si vous préférez gérer vos symptômes discrètement, c’est tout à fait légitime.
Dans ce cas, concentrez-vous sur les petites stratégies vues plus haut : pauses régulières, respiration avec le périnée, ajustements de posture, chaussures confortables…
Tout ce qui peut vous aider à tenir vos journées avec plus de légèreté.
Mais parfois, le silence peut aussi devenir une charge.
Si vos symptômes impactent fortement vos journées (fatigue, douleurs, besoin de pauses fréquentes), il peut être utile d’en parler à une personne de confiance au travail. Votre supérieur direct, le médecin du travail ou même les ressources humaines ou une collègue de confiance.. .
Vous n’avez pas besoin d’entrer dans les détails médicaux, mais simplement d’expliquer que vous avez un souci de santé qui nécessite quelques ajustements.
Il existe de petites adaptations qui peuvent vraiment tout changer :
une chaise ergonomique ou un coussin adapté pour réduire la pression en position assise,
la possibilité d’alterner entre position debout et assise,
des horaires un peu plus souples si la fatigue est trop présente,
éviter le port de charges lourdes si ce n’est pas indispensable.
Parfois même, une simple discussion suffit à alléger vos conditions de travail.
Avec un prolapsus, il n’y a pas que le corps qui fatigue… la tête aussi est sollicitée.
Beaucoup de femmes me disent qu’elles craignent que ça se voie, qu’un collègue remarque leurs pauses plus fréquentes ou leurs allers-retours aux toilettes.
Et je le sais, ce stress peut parfois peser aussi lourd que la gêne physique elle-même.
On a tendance à croire que tout le monde nous observe, alors qu’en réalité, la plupart des collègues sont tellement absorbés par leur propre journée qu’ils ne remarquent rien.
Bien souvent, ce que vous vivez passe complètement inaperçu !
Rien que de le réaliser, ça peut déjà alléger un peu la pression, non ?
Parfois, ce n’est pas tant le prolapsus lui-même qui pèse, mais l’angoisse qui l’accompagne. Alors pour apaiser le mental et retrouver un peu de légèreté essayez un peu ça :
Ça calme instantanément le système nerveux et ça aide à remettre les choses en perspective.
Pas besoin d’entrer dans les détails, ça suffit largement.
Ce sont de petits ancrages qui, rien que par leur présence, diminuent le stress.
Et surtout, je voudrais que vous reteniez ceci, devoir adapter vos journées, ce n’est pas un échec.
C’est au contraire une belle preuve que vous prenez soin de vous et que vous respectez vos limites.
Et ça, croyez-moi, ce n’est pas une faiblesse… c’est une vraie force.
On croit souvent que pour bouger, il faut aller à la salle de sport ou bloquer une heure entière.
En réalité, ce sont les micro-mouvements, discrets et réguliers, qui font toute la différence quand on vit avec un prolapsus.
D'ailleurs, vous pouvez en faire partout… même au bureau, sans que personne ne s’en rende compte.
Ces petits exercices relancent la circulation, soulagent la pression dans le bassin et redonnent de l’énergie.
Voici quelques idées toutes simples à tester dans votre journée :
Alors premièrement, quand vous êtes assise devant votre ordinateur, prenez quelques secondes pour bouger légèrement votre bassin.
Imaginez que vous dessinez de petits cercles avec vos hanches, comme si vous faisiez rouler votre bassin sur la chaise.
C’est très discret, mais ça permet de détendre les muscles lombaires, de mobiliser le plancher pelvien en douceur et d’éviter cette sensation de "blocage" dans le bas du dos.
Deuxième petit exo, si vous avez un mur près de vous (dans le couloir, les toilettes ou la salle de pause), profitez-en pour vous étirer quelques secondes.
Placez vos mains contre le mur, reculez légèrement vos pieds et poussez doucement les fesses en arrière comme pour former un "L" avec votre corps.
Cet étirement ouvre la cage thoracique, relâche les tensions dans le dos et donne de l’espace à la zone pelvienne.
Et pour finir, quand vous sentez la lourdeur s’installer, bougez vos chevilles et vos jambes !
Faites rouler vos chevilles dans un sens puis dans l’autre, étirez vos jambes sous le bureau ou levez-les une seconde comme si vous vouliez effleurer la pointe de vos chaussures vers l’avant.
Ces petits mouvements activent la circulation veineuse, réduisent la sensation de jambes lourdes et soulagent indirectement la zone pelvienne.
Alors pas de panique, ne cherchez pas à tout faire d’un coup.
Choisissez 1 ou 2 exercices qui vous plaisent et intégrez-les petit à petit.
L’important, c’est la régularité. Un mouvement répété plusieurs fois par jour vaut beaucoup plus qu’une longue séance oubliée dès le lendemain.
On n’y pense pas toujours… mais ce que vous mettez dans votre assiette (et dans votre gourde !) a un vrai impact sur vos symptômes et sur votre énergie tout au long de la journée.
Quand on vit avec un prolapsus, le but n’est pas de suivre un régime strict ou de se priver, mais plutôt d’adopter de petits réflexes malins qui vous soulagent sans vous compliquer la vie.
Un déjeuner trop copieux, et hop : lourdeur, fatigue, difficulté à se concentrer… Vous voyez ce que je veux dire ?
Essayez de manger en portions plus petites, mais plus régulières.
Par exemple, un déjeuner équilibré puis un petit en-cas dans l’après-midi (fruits, oléagineux, yaourt…).
Ça stabilise l’énergie et évite le fameux "coup de barre" qui pèse encore plus sur le périnée.
La constipation, c’est un grand classique quand on a un prolapsus… et ça peut empirer la sensation de pesanteur.
Pour aider votre transit, privilégiez les fibres "douces" : légumes cuits, compotes, légumineuses bien préparées pour éviter les ballonnements.
Elles facilitent le passage sans irriter.
Et surtout, évitez de "tirer" sur vos abdos quand vous allez aux toilettes. Laissez votre respiration vous aider (souffler plutôt que pousser).
Je sais, la tentation du café au bureau est grande… mais le café, les sodas ou même certains thés noirs ont tendance à irriter la vessie et à augmenter les envies pressantes.
Ça ne veut pas dire "plus jamais", mais testez de réduire petit à petit…
Avoir une petite réserve dans un tiroir ou un sac, c’est vraiment un cadeau que vous vous faites.
Une poignée d’amandes, un carré de chocolat noir, une compote sans sucre ajouté…
De quoi recharger les batteries sans vous alourdir.
Parce que quand la fatigue baisse, les symptômes aussi deviennent plus supportables.
Alors, pas forcément. C’est une question très personnelle. Certaines femmes préfèrent garder ça pour elles, et c’est totalement ok.
Mais si votre travail implique de porter des charges lourdes ou de rester debout très longtemps, en discuter (sans entrer dans les détails) peut vous permettre d’obtenir de petits aménagements qui font une vraie différence.
Choisissez une assise ferme (évitez les fauteuils trop mous qui creusent le bassin) et surélevez légèrement vos pieds sur un repose-pied ou même une boîte.
Et si la réunion dure plus d’une heure, levez-vous quelques minutes, même discrètement, ça soulage énormément.
Pour certaines, oui.
Même quelques jours par semaine, ça permet d’organiser vos pauses à votre rythme, de mieux gérer vos postures et de réduire la fatigue liée aux déplacements.
Ça ne remplace pas tout, mais c’est souvent un vrai plus pour souffler, si vous en avez la possibilité.
Je sais à quel point ça peut sembler décourageant parfois.
Entre la fatigue, cette lourdeur pelvienne qui s’installe et la peur des fuites, on a vite l’impression que le prolapsus prend toute la place dans la journée.
Mais non, vous n’êtes pas condamnée à subir.
Avec des ajustements simples, un peu de bienveillance envers vous-même et l’écoute de vos signaux, vous pouvez continuer à être à l’aise dans votre vie professionnelle.
Et rappelez-vous que prendre soin de vous au travail, c’est une vraie nécessité pour durer dans le temps.
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